Lisboa – Dakar
Le Paris Dakar n’est plus . Il a laissé la place au Lisboa Dakar.
Pour les inconditionnels de l’épreuve ca restera le Dakar.
Plus jeune, cette épreuve c’était, pour moi, la dernière parcelle d’aventure humaine sur terre et dans le sable.
Aujourd’hui, je regarde suis par harsard et d’un oeil distrait l’évolution des concurents. L’épreuve a commencé le 6 janvier dernier, et ce n’est que le 8 que je passe sur le site du Dakar par hasard. Et ouï, l’épreuve n’attire plus les foules de téléspectateurs comme ce fut le cas il y a encore quelques années. Paris – Dakar, cela signifiait partir de Paris et arriver à Dakar. C’était l’évènement médiatico-sportif traditionnel de chaque début d’année.
Désormais en partant de Lisbonne, le Dakar sera forcément moins visible en France. A terme, son audience chuttera et les retransmissions du bivouac ou des images sensationnelles du jour finiront aux oubliettes de l’INA.
Et puis, c’est vrai aussi que cette épreuve fait un peu tâche anti-écologique dans l’univers immaculé du sport propre. Ce n’est plus très politiquement correct de faire avancer des voitures polluantes sur un continent poubelle de nos richesses.
Si au moins cette épreuve apportait un petit quelque chose de durable au régions traversées, si seulement tous les véhicules présents sur cette course roulaient au biocarburant ou roulaient en rejettant moins de CO2.
Avec tant de SI, le Dakar polluerait bien moins, serait sans doute plus drôle, et serait en tous les cas bien moins arrogant !
Et si on ré-inventait la Croisière Jaune avec des Citroen à chenilles fonctionnant à l’énergie solaire ?