Keziah Jones

Je profite d’un trou noir dans mon espace temporel pour rédiger cette tartine de kiff.
A l’origine, je ne pensais pas m’attarder sur cet artiste ou alors plus tard. Mais le destin a voulu que mon mulot croise les vidéos de Keziah Jones.

Beaucoup se souviendront de son premier tube « Rythm is love » tiré du non moins célèbre album « Blufunk Is a Fact ». Plus récemment (en 2003) Keziah faisait parler de lui avec les morceaux « Beautiful Emilie » et « Femiliarise » issus de son dernier album « Black Orpheus ».

On le désigne souvent comme l’héritier ou le fils spirituel de Jimmy Hendrix. Moi je le définis plutôt comme un génial artiste baigné dans la culture africaine et capable de mêler avec force et intelligence le funk, le blues et la soul. C’est vrai qu’il utilise la guitare comme le faisait Jimi Hendrix mais son talent se situe bien au-delà de cette simple similitude.
Pour faire simple, imaginez simplement l’âme de Fela et le jeu de Jimi Hendrix réunis dans la musqiue d’un artiste unique.

Ecouter Keziah, c’est déambuler sur les routes sinueuses de l’Afrique avec une première oreille bercée par une musique électrique tout en ayant la seconde plongée dans un tendre blues.
Mais ce qui différencie aussi cet artiste, c’est cette voix parfois haut perchée et parfois pronfonde.
Ce que je préfère dans sa bio c’est qu’il ait été remarqué dans le métro.

La suite on la connaît un peu.
Keziah sortira quatre albums, Black Orpheus en 2003, Liquid Sunshine en 1999, African Space Craft en 1995 et Blufunk Is a Fact ! en 1991.
J’ai choisi le titre “Where is life” en live pour sa valeur sentimentale mais aussi parce que Keziah est aussi un artiste de scène comme le démontre cette vidéo.
Voici quelques liens pour retrouver Keziah en son et en images.

    Une interview audio de Keziah par Arte radio.com
    keziah reprend All along the watchtower
    Milolon miles from home – olve
    Keziah Jones au Lagos (Reportage DelaBel)

Quitter la version mobile