Le tout avec un sourire (avec un seul R sourire) et un regard à faire baver Laurent Gerra.
Du moins, c’était, parce que le groupe FFF n’existe plus.
Que l’âme du groupe aille en paix !
FFF, trois lettres et un titre de noblesse acquis sur les scènes mais aussi en studio bien entendu.
Marco Prince en était le porte parole. Figure emblématique il incarnait l’âme métissée du groupe.
Mais fort heureusement il n’était pas seul. Ben ouais, un groupe ca fonctionne mieux quand on est plusieurs.
5 en studio et 5 sur scène.
Je n’ai l’occasion de les voir qu’une seule et unique fois. La vision fût brève parce que ce concert je l’ai fini un peu le cul par terre à essayer de respirer dans une atmosphère plombée par la fumée de cigarette qui fait rire.
Et ouais, j’ai été djeune (jeune). Mais à mon époque, un premier album on le sortait après avoir convaincu sur scène et pas après être passé dans la Star Acc.
C’était à une époque où la sortie d’un album n’était pas soumis à un vote de l’actionnariat de groupe Vivendi, une époque où Paris vibrait presque chaque soir d’une sonorité différente, une époque où l’on faisait encore une fiesta mémorable avec 10 balles en poche.
FFF restera un métissage sur scène, dans les compositions et dans les coeurs.
Trois albums, (deux studio et un live) qui ont marqués par leur force et leur poésie.
Et puis plus rien. Comme après le passage d’un OVNI musical.
Il en restera cependant ces deux vidéos qui témoignent du caractère trempé du groupe.