Au terme de plusieurs mois d’attente et de recherche, il est là. Enfin… Le Rockrider XC 500 tant attendu est arrivé !
Hardtail ou gravel ?
Bien que l’une et l’autre des pratiques soient éloignées, je me suis souvent poser la question. Notamment au travers de mes usages et de la mise en perspective des avantages et inconvénients de l’un et l’autre sur mes itinéraires actuels et futurs.
Quand on y regarde d’un peu plus près, et plus encore dans les conditions qui sont les miennes, le gravel paraît tout indiqué. Diversité des terrains avec une prédominance pour les zones bitumées. Peu de technique et des dénivelés qui restent faibles.
Mais après quelques milliers de kilomètres au guidon du Grail, il me manque toujours des éléments essentiels. Le côté ludique d’un VTT, le confort avec une bonne paire de pneumatiques et une position plus agréable avec un cintre large et plat figurent parmi mes attentes.
A la recherche du VTT parfait
Le choix du Rockrider est le résultat d’une longue réflexion et de nombreuses recherches sur le web. Pour rappel, je recherchais un nouveau VTT pour m’accompagner sur mes sorties en Ile-de-France mais aussi pour mes projets de bikepacking.
Je recherchais donc un VTT typé XC mais avec des aptitudes aux longues randos.
Techniquement, je ciblais un hardtail plutôt en alu qu’en carbone, équipé en 12 vitesses (Shimano XT ou Sram GX) et en 29 pouces de base.
De nombreux candidats mais peu d’élus
J’ai au tout début arrêté mon choix sur le Laufey d’Orbea.
J’ai trouvé cette configuration très intéressante mais je me suis vite rendu compte que la géométrie de la machine serait rapidement pénalisante sitôt qu’il me faudrait rouler en Ile-de-France.
J’ai alors orienté mes recherches vers des géométries plus XC. Ce fut d’abord Canyon avec son Exceed ou son Grand Canyon. Si le rapport prix/équipement est imbattable chez ce constructeur, les délais de livraison sont tout sauf acceptables.
J’ai adoré le Raven de Focus, et moins aimé l’allure du Pschopath de Rose bike.
Je suis ensuite revenu chez Orbea avec son Alma.
Il y a eu aussi Santa Cruz et son Chameleon. Produit super intéressant mais le prix d’entrée me semblait un peu exagéré malgré une déclinaison en alu. Je garde néanmoins l’option cadre nu en carbone sous le coude pour une éventuelle grosse évolution.
Le Rockrider XC 500, mais pourquoi ?
J’ai choisi de revenir à des basiques pour de nombreuses raisons. Retrouver un vélo simple à entretenir, robuste et néanmoins efficace.
Avec sa géométrie son cadre aluminium semi rigide et sa fourche en 100mm, avouez que l’on ne peut pas vraiment faire plus simple.
Il y a aussi l’équipement. J’évoquais la fourche Reba en 100mm mais il y aussi le groupe GX en 12 vitesses et des freins Level T de Sram. Pour tout cela le Rockrider XC 500 constitue une base de premier choix.
Et puis, le Spectral avec son gros débattement n’est pas très adapté pour des parcours en Ile-de-France. Malgré son confort imbattable, il pèse son poids et manque de réactivité sur le plat.
Le Switch & Ride
C’est au delà de l’équipement, la grande force de ce VTT. Le concept est simple, disposer d’un cadre permettant d’utiliser 3 diamètres de roue pour coller au mieux aux besoins du pilote et tout ça grâce au format Boost.
Dans mon cas, je prévois de la rando sportive en exploitant le 29″ et une utilisation bikepacking avec un montage qui s’appuiera sur des roues en 27,5+.
Quant au 27″ disons que je le réserve pour la montagne et dans ce cas je ressors le Spectral.
Le choix de l’occasion
Le choix de l’occasion s’est vite imposé à moi.
Au sortir de la crise COVID 19, l’approvisionnement des magasins Decathlon en Rockrider XC 500 s’est fait plus compliqué.
Et puis, quitte à faire des économies, autant les faire en évitant de surconsommer en achetant un produit neuf alors que l’on trouve son équivalent d’occasion et donc moins cher.
J’ai regardé à cet effet 4 sites en particulier. Leboncoin, Trocvélo, Decathlon occasions et Alltricks occasions.
J’ai du m’armer de patience avant de dénicher l’oiseau rare mais je suis enfin tombé dessus.
Un Rockrider XC 500, oui mais…
Tout doit disparaître…
(ou presque !)
Si de base, le Rockrider XC 500 est une bonne machine en XC il n’en demeure pas moins que le prix très compétitif de ce VTT fait aussi référence à une certaine gamme de composants.
Sur le papier, le Rockrider XC 500 est une belle affaire. On retient surtout un cadre aluminium, un groupe Sram GX en 12 vitesses et une fourche Reba en 100 mm. Il faut se pencher au delà de cette première bonne intention. Où encore, regarder dans le détail pour trouver les imperfections de ce montage.
Au final et pour faire simple, je ne prévois de garder que le cadre, la fourche et la transmission.
Roues, freins, poste de pilotage, assise seront remplacés au gré des possibilités.
Les roues figurent parmi les éléments à remplacer d’urgence. Néanmoins, c’est d’abord le poste de pilotage qui évoluera. La potence en 80 et le cintre en 720 ne sont plus vraiment au goût du jour.
Et puis s’agissant d’un Rockrider de 2018, il fallait s’attendre à quelques désagréments. Le premier se situe au niveau de la selle. Chaque coup de pédale s’achève dans un grincement épouvantable sans compter le côté confort qui est à mettre de côté.
Ma liste de courses pour mon Rockrider
Pour les roues, l’équipe de JpRacing m’a aiguillé sur le choix d’une configuration fiable, efficace, capable de supporter tous les terrains que ce soit pour des virées en bikepacking ou des sorties XC. De base le montage sera réalisé avec des moyeux DT 350 et des cercles DT XR361. A moyen terme, j’envisage donc une paire de roues en 29″ et peut-être une seconde en 27,5+ mais à plus long terme.
Pour le poste de pilotage, ce sera en partie de la récupération avec un cintre carbone Ritchey en 740 issu de mon vieux Yeti. Je ne ferais pas l’économie d’une potence de la même marque en 60mm (ultime concession esthétique).
Du côté des pneumatiques, je n’ai pas retenu le montage d’origine. Je me suis orienté vers une paire de Maxxis Ikon.
J’aurais l’occasion de revenir dessus tout prochainement afin de vous proposer mon retour d’expérience sur ce montage.
Je conserve cependant les Toro d’origine pour les sorties boueuses et hivernales.
Pour les pédales, je ne change pas de crèmerie en restant chez TIME. Par contre je ne reprends pas les pédales ATAC XC 6 qui ne proposent pas une surface d’appui assez importante pour reposer les chaussures déclipsées surtout pour un usage VTT. J’ai donc fais le choix des ATAC MX 6 qui me fourniront un appui suffisant en toutes circonstances.
Pour mon séant, je renouvelle ma confiance en Ergon et j’ai commandé une seconde selle Ergon SM Comp Men en 160mm. Adieu grincements et douleurs !
Enfin, pour les mimines, je me suis orienté vers la marque Lizard Skins avec ses grips Skins DSP. Au début j’avais songé aux grips Ergon qui sont vraiment intéressant du point de vue ergonomique. Mais finalement, Lizard Skins a eu ma préférence. Dans l’attente d’un montage définitif, ce sont de vieux grips Renthal qui officieront sur mon cintre.
Et après ?
Tout d’abord, les composants d’origine qui ne seront pas conservés seront recyclés. Soit dans le montage d’un VTT pour un ado soit en don auprès d’une association qui récupère des pièces vélo pour en retaper d’autres.
Si je pousse l’évolution de ce Rockider à son extrême, les pièces seront recyclées (encore une fois) pour monter une machine en carbone cette fois. J’évoquais plus haut le Chameleon de Santa Cruz. Cela reste une piste mais à très long terme. Je me laisse le temps de découvrir et d’apprécier tout le potentiel de mon Rockrider XC 500.